Saïgon

Pour clore ces vacances et comme notre avion pour la France partait le samedi 3 juin depuis Saïgon, nous avons pris une nuit sur place pour nous éviter tout stress et surtout parce que ne voulions pas rester sur Hué (voir notre article sur Hué ici). 

Nous avons donc pris un vol interne pour faire Hué Saïgon le vendredi en fin de journée. Pas de retard annoncé (Ouf!) mais l’hôtel que nous avions sélectionné n’était pas très bien situé, il était loin des principales attractions de la ville. 

La Vela Saigon Hotel, un grand immeuble dans un quartier où il n’y a rien aux alentours. La chambre est bien et le lit est immense : lit Queen size (attention, nous avions vu les commentaires des gens qui disaient ne pas pouvoir régler la climatisation, les boutons sont cachés derrières les oreillers, sur la tête de lit!).

• Nous avons chercher un petit resto où nous pourrions profiter de notre dernière soirée : il y en a un pas très loin, nous prenons un taxi et nous y allons. Ce ne fut pas la meilleure idée de la journée, le taxi nous dépose dans une ruelle sombre avec des gens attablés dans un bar aux aptitudes douteuses. Ok, on va s’en aller tout doucement, à pied, et nous allons bien finir par trouver de quoi se mettre quelque chose sous la dent. Nous étions exténués par la chaleur et la notre journée que nous sommes partis acheter des nouilles chinoises et des chips dans un 7/11 et nous avons rejoint notre hôtel pour être tranquilles, ça ira mieux demain. 

Le lendemain, dernier jour, le vol est à 19h, nous avons toute la journée devant nous. Nous déposons nos sacs à la conciergerie et nous partons visiter le musée de la guerre. 

• C’était important pour moi de venir voir ce musée. Ma mère étant d’origine vietnamienne, elle est né au sud du Vietnam mais avec la guerre, elle a été envoyé en France avec ses sœurs. Ce qui s’est passé durant ces 20 années ont été atroces pour le pays. Nous avons vu des images, des reportages, des témoignages tellement horrible que vous ne pouvez pas y être insensible. ça m’a marqué car je me suis dit que, peut-être, j’avais de la famille qui en avait souffert… Les occidentaux ont usé de moyens tellement barbares que je ne le souhaiterais même pas à mon pire ennemi. 

Cette visite nous rappelle les souffrances de tout un peuple qui s’est battu (et ça, depuis le tout début de son existence, que ce soit contre les chinois ou les japonais) et qui malgré tout ça, à su se relever et cela reste une population des plus accueillante et des plus chaleureuse que nous ayons rencontré jusque là. 

Après cette séquence émotion, nous sommes partie le cœur lourd et la boule au ventre jusqu’à la cathédrale mais elle était fermé pour rénovation (décidément, c’est pas de chance!). Mais ce n’était pas grave car juste en face se trouve la fameuse poste de Saïgon : Un très bel édifice tout en brique jaune. L’intérieur me fait penser à un hall de gare ferroviaire. Au centre vous trouverez des vendeurs de cartes postales toutes plus belles les unes que les autres. Sur les murs, on retrouve une carte de la ville ainsi que le portrait de Ho Chi Minh, l’ancien président du Vietnam. 

• Nous avons profité d’être à la poste pour envoyer quelques cartes postales. ça fait toujours plaisir de recevoir une petite attention!

Il y a pas mal de restaurant à côté de la poste et nous avons jeté notre dévolu sur “My Banh Mi” pour manger les célèbres sandwichs vietnamiens. Ca reste copieux, vous avez le choix entre plusieurs garnitures : veggie, lamelles de bœuf froides, poulet curry,… ça ressemble un peu à notre fast food “Subway”, mais le pain est meilleur au Vietnam !! 

Plus que quelques heures avant de prendre l’avion et nous n’avions toujours pas acheté de cadeaux souvenirs. Pour ça, nous sommes allés flâner au Ben thanh market qui est immense, il y a aussi des étales de restaurations et un étage consacré aux vêtements.

• Comme nous avions déjà quelques prix en tête sur certains objets que nous voulions, ça a été plus facile pour la négociation. Il faut que dire que les vietnamiens sont durs en affaire mais que je suis encore plus dure ! Moi, si c’est trop cher et que le prix ne me convient pas, je refuse et je m’en vais, Titouan, lui, dit que c’est moi qui décide et que si je dis non, c’est non. Alors ça fruste un peu les vietnamiens, ils acceptent de descendre leur tarifs et finalement, après quelques échanges, nous arrivons à notre prix final. Nous sommes restés 1h et nous avons pu ramener plus de cadeaux ! On finit bien la journée! 

Il est temps pour nous de rentrer à l’hôtel, un dernier tour par le rooftop pour embrasser saïgon des yeux une dernière fois, nous passons récupérer nos sacs et voilà… direction la maison (& retrouvé notre Kyra qui doit nous attendre!).